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Protège-moi de mes désirs.

16 novembre 2007

Sous leur parapluie

1. Comment te sens-tu aujourd'hui ?
Tomber pour elle, La fouine (j'donne déjà une super image de moi !)
 


2. Iras-tu loin dans la vie ?
You got me, The Roots
  

3. Comment te voient tes amis ?
La centenaire, Linda Lemay


5. Le livre de ton (ta) meilleur(e) ami(e) ?
Take another little piece of my heart, Joplin

6. Quelle est l'histoire de votre vie ?
Le bal des Laze, Polnareff
  

7. Comment c'était le lycée ?
Chelsea Burns, Keren Ann


8. Comment aller de l'avant dans la vie ?
Entre tu y yo, Papa Ap

9. Ce qu'il y a de très bien avec tes amis...
Who's gonna sing, The prototypes
 

10. Quoi de prévu pour ce week-end ?
Chanson d'ami, Zazie
  

12. Comment va la vie ?
Jealous Guy, Lennon
 

13. Quelle musique sera jouée à ton enterrement ?
Anas song, Silverchair
 

14. Comment te voit le monde ?
The leavers dance, The Veil
 

15. Auras-tu une vie heureuse ?
Almost Happy, K's choice
 

16. Ce que tes amis pensent réellement de toi ?
Pas assez de toi, Manu Chao

17. Les gens te désirent-ils secrètement ?
My sweet prince, Placebo

18. Comment puis-je être heureuse ?
Wonderwall, Oasis

19. Que devrais-tu faire de ta vie?
If i handle you with care, Trembling blue stars

20. Auras-tu des enfants un jour?
Ecris l'histoire, Gregory Lemarchal

21. Quelle chanson pour ton strip-tease?
Julia dream, Pink Floyd

22. Si un homme dans une camionnette t'offrait un bonbon, que ferais-tu?
Seasons, Patrice

23. Que pense ta mère de toi ?
I don't want to have sex with you, Soldout (c'est vraiment pas plus mal !)

24. Quel est ton secret le plus noir?
Sans bruit, Fiori


25. A quoi ressemble ta personnalité?
Avec le temps, Ferré


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15 août 2007

Elle choisira l'impact, 30 mètres plus bas.

Il part lundi prochain et je crois que je vais m'ennuyer terriblement. J'ai tellement pris l'habitude de le voir tous les jours, de voir sur mon téléphone qu'il m'appelle, de l'entendre me demander ce que je fais et l'heure où on se voit. J'ai tellement pris l'habitude de l'entendre arriver avec sa musique trop forte, le voir s'arreter à cet arret de bus, moi avec une cigarette que je jette maintenant au début du marlboro. L'habitude de rentrer dans cette voiture, un petit sourire, deux bisous, et puis toutes les choses qu'on peut faire qui n'ont rien à voir avec ce qu'eux font, à côté. Je prends tellement l'habitude de sa voix, son odeur, tous ces petits surnoms que je n'aime pas, ses calins, sa manière si spéciale de me faire craquer, sa sonnerie que j'entends beaucoup trop souvent à mon gout. Son sourire, sa gentillesse, sa façon de dire namour, il prend de la place dans ma vie, j'ai l'impression de le laisser entrer dans tout ce que je suis déjà beaucoup trop, j'ai l'impression d'être beaucoup trop vulnérable, en ce moment. Cette histoire a commencé comme un échec, je pouvais pas croire qu'il quitterait un an et demi pour du vide.

J'suis le vide, je lui ai toujours dit que je serais hermétique, j'aurais préféré qu'il reste avec elle, finalement. Je n'arriverai pas à tirer un trait sur mon passé s'il est là, je n'ai pas assez payer pour le rachat de ma vie antérieure, je me le suis prouvé samedi dernier. J'ai encore beaucoup trop d'attirance pour ce qui peut me faire du mal, je désire encore trop le role si facile que je m'étais donnée. Je savais ce que j'étais, avant, maintenant je ne sais plus et j'ai l'impression de ne plus rien être. Il me fait perdre tous mes moyens, j'aime pas du tout du tout ça.

Je crois qu'il commence à représenter quelque chose, qu'il n'est plus n'importe qui. J'me déteste.

14 août 2007

Chez nous on cache nos sentiments gentiment On préfère dire Casse toi va t'en que de crier Je t'aime comme Lara Fabian

J'ai eu le temps pour y réfléchir. Presque trois semaines paradisiaques au soleil, des journées enfin coupées du réel, allongée dans le sable, qui m'ont permis de me perdre avec moi même, avec mes pensées, avec mes questions. Je ne sais toujours pas ce que je veux, je ne le saurai jamais en fait.
J'ai juste la certitude de mes souvenirs, la semaine dernière était irrationnelle parce que tellement jolie, je suis rentrée le samedi soir et dès le samedi soir il est venu, juste le temps de prendre ma douche et me remaquiller. Suite à ça une semaine complètement sans se lacher, ce qui est fou c'est peut être qu'on ne se connaissait pas tellement, la première rencontre date du 18 juin dernier, et puis le début d'un petit nous date du 30 juin. Alors quand il est sorti de la voiture, il m'a dit Hannn t'es trop canon toute bronzée, j'ai souri et lui ai tendu ma joue. Il en a pas voulu. A partir de là j'ai été présentée comme sa copine, et tout devient officiel. Une bulle d'une semaine, nous, et nous, et seulement ce petit rien qu'on commençait à former. Une complicité qui s'installe, des longues conversations, des promesses, tout ce petit tas de choses qui me destabilise énormément. Des petites jalousies, une ex en pleurs, mais rien comparé à cette semaine réservée à nous. Une soirée bien arrosée avec d'autres, et lui, mon passé ressurgit beaucoup plus facilement que je ne l'aurais cru, mais tout ce qu'on s'est dit sur ces escaliers change tout, des trucs qui me foutent mal au bide, les larmes qui montent tellement c'est beau, tellement je le trouve beau et touchant ce soir là. Un Je t'ai dans mon coeur et une petit gêne il sait à quel point je n'aime pas les paroles comme ça, Après ça j'ai le droit de t'appeler comme je veux mon bébé, j'ai fait la grimace pour les deux derniers mots, et j'ai haussé les épaules.
Il m'a promis quelque chose de bien, si je m'ouvrais un peu. J'ai des tonnes de choses à raconter, et même si j'crève de honte à l'idée de penser ça, j'me sens bien, avec lui, et j'ai envie d'y croire.

C'est le premier mec qui ne me baise pas vulgairement. Je crois bien que lui me fait l'amour.

12 juillet 2007

How to save a life ?

N'empêche que j'ai son odeur sur moi. C'est super con, dans mes objectifs il y a tout le temps être avec quelqu'un officiellement. Maintenant que je suis à deux doigts d'y parvenir, j'y arrive plus. J'arrive plus à m'imaginer quelqu'un, quelqu'un qui m'envoie un message le soir pour me dire bonne nuit, quelqu'un qui me tient la main dans la rue, ou qui m'embrasse devant tout le monde. J'ai pas l'habitude de tout ça.

Moi d'habitude, je suis la fille qui boit et qui vomit en soirée, la fille anti sexy avec ses converses roses qui partent en lambeaux, je suis la fille qu'on embrasse, quelques verres alcoolisés plus tard. Je ne suis que ça. Moi c'est une nuit, c'est on se cherche parce qu'on ne se connait pas beaucoup, puis viens la période séduction, puis viens le premier bisou, et ça s'enchaine, ça s'enchaine. Après il y a le coin tranquille, et l'envie de gerber, constante, du lendemain. Alors on rejette la faute sur l'alcool, on dit j'aurais du moins boire. J'ai envie de gerber physiquement, oui, bien sur, et cette raison en est une -bien que légèrement exagérée. J'ai envie de gerber aussi parce que je me sens salie, et pourtant, tout recommence à chaque fois. Je suis salie, pas par les mains inconnues qui parcourent mon corps, mais par le manque de respect, pas des inconnus, à nouveau, mais le fait que je ne sais pas me respecter, je ne connais pas mes limites. Rien n'est grave, après tout, je ne connais même pas la notion de gravité. Je suis un fight club intérieur, métaphores pourries me voici me voilà.

Après tout, je ne sais même pas ce que lui veut, je sais qu'il a envie de moi, et après ? Peut être que lui aussi ne veut que ça, mais j'ai le désir de croire que s'il attend, s'il m'appelle constamment et passe me voir rien que quelques minutes, il ne me prend peut être pas que pour une paire de seins. Et puis j'en sais rien, j'ai pas le droit de vouloir y croire, je suis pas comme ça, pas le droit de vouloir m'attacher, je dois redevenir la fille que je suis réellement. A cold hard bitch.

1 février 2007

Stop

Je pleure trop. Pour rien. Après avoir passé plusieurs années sans pleurer, en ravalant tout tout tout, je ne fais plus que ça. Un petit tracas et les larmes coulent à flot. J'ai l'impression que j'm'en sortirai jamais, je me plante partout, mon rasoir est sagement dans ma table de nuit et sert maintenant tous les soirs, demain je vais à la visite médicale et j'ai encore plus envie de pleurer.

J'veux en parler mais il n'y a plus personne, plus personne à qui oser dire sans avoir honte que ça va plus, que j'vois pas la fin, que j'veux crever, que j'me laisse crever, que j'me déteste.

J'suis nulle.

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30 janvier 2007

"Tout est boue sur la terre", dit l'hippopotame en tutu, as-tu vu l'univers, quand il éternue ?

davidoffJe voulais la jolie présentation et tout le tralala pour donner bonne impression, et finalement, j'ai juste envie d'écrire. Parce que le moral que je me traine depuis quelques semaines n'a aucune motivation pour écrire un prénom trop rare pour me qualifier, et une description trop écoeurante.

Une journée type avec moi, c'est celle d'aujourd'hui, je crois.
Je suis au lycée, quand même, en 1ère S. Et on en sait assez sur moi. Ce matin, j'avais sport. Le sport, c'est les deux seules heures de la semaine qui me font le plus peur. Autant me bouffer 5 heures de maths, j'aime, mais 2h de sport, c'est trop. Je fais piscine en ce moment. Enfin je devrais. Mon médecin m'a dispensée, avec comme raison ; TCA, Troublesdu.Comportement.Alimentaire. C'est moche. Mais là n'est pas le problème. Etant donné que mon professeur de sport est un vrai *!$£&!%, il a dit à tout le monde les raisons pour lesquelles j'étais absente aujourd'hui. Ca me tue, en fait. Ca me tue parce que ça fait 2 ans que j'me cache devant les autres pour ne rien laisser paraitre. Ca me tue, parce qu'il a dit ça en se foutant de ma gueule. Ca me tue parce que c'est dégueulasse, tout simplement, il n'a pas le droit et dévoiler tout ce que je fais tout pour cacher depuis tellement de temps, c'est immoral. Enfin cette histoire est loin d'être finie, dans tous les cas.

Continuation, deux heures de ping-pong, l'horreur des vestiaires pour se changer, l'horreur de mes jambes, pleines de cicatrices encore trop fraiches. J'avais arrêté ça pendant presque un an. Et tout rebascule. Encore et encore. Deux heures de français interminables, je veux rentrer chez moi, je veux être tranquille dans mon lit, les larmes silencieuses qui coulent sur les joues et qui trempent l'oreiller.

Ce midi, j'avais dit à papa-maman que je mangeais chez amie ennemie. Mensonges, mensonges, et encore mensonges. En fait, je suis simplement allée place de la mairie, fumer clopes sur clopes, en attendant 45, pour aller au Kursaal. Les 3 jours du cinéma espagnol, que ça s'appelait, le truc. El abuelo c'était le film, j'ai aimé le début, la fin aussi, mais j'ai dormi au milieu. J'étais à côté de garçon chevelu de ma classe et ça m'attendrie, un peu comme tout.

Je retourne au lycée, attends meilleur ami mal coiffé, et puis à la maison, enfin. Manger, beaucoup trop, à être écoeurée, jusqu'à l'envie de vomir. Comme toujours. Se connecter, alors que beaucoup trop de travail. Parler à belle fille adorée, remanger, et me voilà là, à repenser à ce 30 janvier, qui me fatigue.

Bilan, je fume trop, j'ai mal à la gorge, il n'y a plus de zone fumeur dans mon bahut alors tout le monde est dehors, je mange n'importe comment, je suis fatiguée de me battre, j'ai envie de chaussures, et c'est brouillon déjà mais tellement moi.

L., le pessimisme incarné qui ne souhaite jamais le bien.

Question inutile : Oserai ? Oserai pas ? (rajouter charmant monsieur dans mes contacts, tout simplement)

J'utiliserai les italiques pour parler de ceux qui reviendront souvent. Ils auront toujours le même surnom, je suppose.

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